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Lucide Acide
25 juillet 2008

Info locale

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Article Sud Ouest du 25.7.2008

NB ma question est à la fin....

Vendredi 25 juillet 2008  ARMÉE.-- À la veille de l'annonce officielle de la nouvelle carte militaire, « Sud Ouest » révèle le départ du 519e régiment du train Saintes sauvée, La Rochelle coulée:Christophe Galichon Transbordement maritime. Basée depuis quarante ans à La Rochelle, cette unité spécialisée unique en France rejoindra d'ici 2012 Brest et Toulon. Quelque 800 militaires sont concernés à La Rochelle Photo archive D. Jullian La Rochelle, victime régionale majeure des grandes manœuvres militaires annoncées ce matin par François Fillon ? Contre toute attente, ce sera le cas. Le 519e régiment du train quittera bel et bien ses quartiers rochelais d'ici 2012. La confirmation d'une improbable rumeur, qui va résonner comme un coup de tonnerre ce matin sur la ville, alors que l'École d'enseignement de l'armée de l'air de Saintes, la fameuse base de Paban, est pour sa part maintenue. Improbable rumeur ? Issu des transports amphibies de la guerre d'Indochine, d'où il a ramené son insigne, le « régiment de la Jonque » est une structure unique en son genre. Spécialisé dans le transbordement maritime, il est capable d'assurer le chargement et le déchargement de bateaux, y compris sur des sites ne disposant pas d'installations portuaires. Ces « dockers militaires » rassemblent donc toutes les compétences liées à ce type de logistique - hommes d'équipage, grutiers, plongeurs, conducteurs d'engins. Et servent d'indispensables supports à toutes les projections militaires françaises, du Liban au Kosovo, du Tchad à l'Indonésie, ou de la Guyane à la Nouvelle-Calédonie. « Nous sommes intouchables, voulait croire en début de semaine un sous-officier rochelais : Au contraire d'autres unités, nous sommes toujours en opérations, et presque jamais en exercice. » 750 familles sur le départ. Intouchables, certes, mais pas inamovibles. Après quarante années de présence en Charente-Maritime, les quelque 700 militaires répartis au sein des 5 escadrons du régiment vont donc faire leurs bagages. 60 membres du personnel civil sont également concernés. Ils devraient vraisemblablement rejoindre Brest et Toulon, deux ports militaires consacrés aux avant-postes de la puissance de projection maritime française. Une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule : coordinatrice de toutes les opérations de transport maritime des différentes armées françaises, la base de transit interarmées (BTI) s'apprête également à vider les lieux. 107 personnes, dont 25 civils, sont à leur tour concernées par cette mesure. Logique : sans son bras armé - le 519e régiment -, la BTI n'a plus grand-chose à faire du côté du Vieux-Port. Sollicités sur la réorganisation de la chaîne des transits au sein de la BTI et du 519, leurs commandants respectifs avaient d'ailleurs préconisé voici quelques semaines la création d'un « nouveau 519 » aux responsabilités élargies, et dont la vocation serait interarmées. Leur vœu vient sans doute de s'exaucer. Mais La Rochelle ne sera pas marraine du futur bébé. Au total, ce sont donc 750 familles très implantées dans la vie locale qui vont déménager. Dépouillée d'une grande partie de sa garnison, la ville gardera tout de même le service de pension des armées, dont les 400 salariés se verront confier, semble-t-il, de nouvelles missions. D'autres mesures de compensation seraient - à l'heure qu'il est - toujours à l'étude. Mais les faits sont là. L'imposante caserne du quartier Beauregard, celle de Renaudin, le terrain militaire de Lagord, et encore les 9 hectares d'emprise foncière au cœur du Port autonome vont être purement et simplement désertés. Une compétence reconnue, et stratégique, de l'armée française quitte La Rochelle. Saintes continuera pour sa part d'abriter un pôle de formation de l'armée de l'air, à mi-chemin entre les bases aériennes de Rochefort et de Cognac. Nulle malice politique, a priori, dans la balance : La Rochelle et désormais Saintes sont des municipalités de gauche. Toutes deux sont montées au créneau pour défendre leurs garnisons. Les ressorts de cette décision se sont visiblement noués dans d'autres sphères. Et la motion unanimement votée le 18 juillet dernier par le Conseil général, présidé par le secrétaire d'État Dominique Bussereau, n'aura manifestement pas suffi à infléchir cette décision…

Que va faire la municipalité de ces bâtiments et terrains désertés ? des logements sociaux ????

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